Après l’avoir obligé par la force à quitter le «minbar» de la mosquée Errahma de la Cité El-Khadhra (Tunis), les salafistes ont coupé le courant de la maison de l’ancien imam.
C’est l’imam Mohsen Isamïl Mdouri en personne qui s’est plaint sur les ondes Shems FM. Selon lui, il y a 7 mois, des salafistes extrémistes l’ont agressé et mis à la porte avant de le remplacer par l’un des leurs.
«Parce que notre discours diffère et nous n’avons pas la même idéologie, ces salafistes sont venus en février dernier et, après m’avoir agressé, m’ont mis dehors. Depuis, ils font pression sur moi pour que je quitte le logement de fonction et le cède à leur imam autoproclamé. Ça fait déjà 3 jours que je suis sans électricité. Ils l’ont coupée sur la maison et le ‘‘kouttab’’ (école coranique, Ndlr)», a expliqué l’imam nommé officiellement par le ministère des Affaires religieuses, qui n’arrive pas à imposer l’autorité de l’Etat à un grand nombre de mosquées dans le pays.
Z. A.