Le porte-parole du Mouvement des patriotes démocrates (Al Watad) accuse Ennahdha et ses alliés d’être derrière la campagne virulente menée contre lui dans les médias et les réseaux sociaux.
Chokri Belaïd est accusé, entre autres, d’avoir loué ses services à la police politique de Ben Ali. Accusation qui a beaucoup surpris, et pas seulement parmi les militants de gauche.
Cette campagne acharnée des jours durant a été orchestrée, selon l’avocat Belaïd, sur les réseaux sociaux, les sites électroniques et les journaux de caniveau par des personnes à la solde du parti Ennahdha, qui recourent à la désinformation pour écorner la réputation des figures emblématiques dans le pays et semer la zizanie au sein des groupes politiques.
Selon Me Belaid, son parti, Al Watad, a été parmi les premiers à exiger l’ouverture des archives de la police politique, ce que le gouvernement Ennahdha refuse encore de faire pour des raisons oiseuses et peu convaincantes. «Les Nahdhaouis, après les derniers mouvements sociaux réussis, cherchent à déstabiliser la gauche qui se rassemble, la veille de la tenue de son congrès ce vendredi 31 août», a-t-il dit à Kapitalis.
M. Belaïd a demandé à ses détracteurs de «fournir les preuves de leurs allégations s’ils en ont ou de se taire à jamais. Et de ne pas se contenter du lynchage gratuit car la vérité ne tardera pas à refaire surface».
Z. A.