Des militants associatifs tunisiens de France vont créer une structure permanente pour défendre les libertés en Tunisie telles que définies par les conventions internationales des droits de l’homme en y incluant les libertés appliquées au champ social. Nous reproduisons ci-dessous le communiqué afférent...
Des Tunisiens de l’immigration en France appartenant à divers horizons associatifs et politiques, ainsi que des personnalités indépendantes, se sont réunis mardi 21 août pour discuter de la situation créée en Tunisie par la multiplication des atteintes aux libertés démocratiques et individuelles ainsi que par les agressions répétées et impunies, menées par des groupes dits salafistes contre des mouvements sociaux, des artistes et des représentants de divers autres secteurs de la vie politique et sociale en Tunisie.
Après des échanges fructueux, les participants ont rendu publique une déclaration qui circule actuellement sous forme de pétition et qui appelle à un large consensus républicain contre la violence. Ils se sont réunis à nouveau le 29 août pour appeler à la constitution d’un cadre de travail et d’action unitaire qui aura pour objectif la défense des libertés telles que définies par les conventions internationales des droits de l’homme en y incluant les libertés appliquées au champ social.
Ce cadre unitaire réunira des associations, partis et organisations politiques ainsi que les personnalités indépendantes qui souhaiteront y adhérer (militants démocrates, journalistes, enseignants, médecins, artistes, etc.). Il fonctionnera sur le principe de la collégialité et aura pour tâche principale d’œuvrer en relation avec les démocrates en Tunisie contre toutes les atteintes aux libertés dans notre pays et ce quel qu’en soient les auteurs ou commanditaires. Il créera des liens de solidarité avec les mouvements démocratiques, syndicaux, associatifs et des droits de l’homme en France, en Europe et dans le monde.
Les participants ont décidé de se revoir mardi 11 septembre, à 19h, au 23 rue du Maroc, à Paris, pour convenir du nom de ce cadre et d’une charte pour son fonctionnement.
Les 42 premiers signataires (par ordre alphabétique des noms): Abassi Mouhiedine (Remcc), Abichou Khaled (El Massar), Affes Hafedh (Atnf/Ftcr), Baâboura Noureddine (Ftcr), Bardi Houcine (Crldht/Filigrane), Ben Ameur Ali (personnalité), Ben Hiba Tarek (Ftcr/Crldht), Benromdhane Taoufik (personnalité), Ben Saïd Alia (Cft), Ben Saïd Mohamed (Ftcr/Crldht), Benslama Fethi (personnalité), Celsio Walid Caracci (Al Joumhouri), Chenchabi Hédi (Aidda), Cherbib Mouhieddine (Crldht), Damak mohamed (Al Joumhouri), Dridi Mohsen (Ftcr), El Bahri Moncef (Mctf), Ferjani Cherif (personnalité), Ferjani Claudette (personalité), Hammami Abdelwehab (Parti des travailleurs), Hamrouni mohamed (Mctf), Horchani Bouazizi Abderrazak (Adtf), Jalloul Nacer (El Massar), Jaidane Riadh (Voix des Tunisiens de France), Kitar Abderrazak (personnalité), Ltifi Adel (personnalité), Matri Jallel (Atts), Mechkane Nourreddine (Adtf), Messaoud Ahmed (Ptt 7e c.), Miled Belgacem (Adtf), Mizouni Najet (Cft), Nagati Karima (Remcc), Oueriemmi Kamel (Ctf), Oussekine Sarah-Nassera (Voix d’elles rebelles), Reghimi Asma (personnalité), Senoussi Noureddine (Remcc), Sraieb Hedi (El Massar), Thabet Adel (Parti des travailleurs), Tlili Fathi (Utit), Trabelsi Mohamed (ancien du BE de l’Ugtt), Yagoubi Sonia (Collectif Amiens), Zekri Houda (Collectif 3C).