altA cause d’un désaccord entre le chef du gouvernement et le président de la république, la Tunisie a perdu un poste au Sous-comité des  Nations Unies pour la lutte contre la torture.


C’est Mondher Cherni, secrétaire général de l’Organisation tunisienne contre la torture qui l’a confirmé à nos collègues du quotidien arabophone ‘‘Assabah’’ dans sa livraison de jeudi.

Lorsque les Nations Unies ont demandé à la Tunisie de nommer un candidat à ce poste, le chef du gouvernement Hamadi Jebali a proposé la nahdhaouie (et épouse du ministre Noureddine Bhiri) l’avocate Saïda Akremi, secrétaire générale de l’Association internationale de soutien aux prisonniers politiques (Aispp), alors que Moncef Marzouki a tenu bon pour que la candidate soit l’avocate Radhia Nasraoui, présidente de l’Organisation tunisienne de lutte contre la torture (Otlt) et célèbre militante des droits de l’homme. Aucun des deux hommes n’a cédé. Résultat : la Tunisie a perdu le siège qui lui était promis.

Selon M. Cherni «le Sous-comité des Nations-Unies de prévention contre la torture est constitué de 25 experts internationaux dans le domaine des droits de l’homme, dont la candidature est promue par les pays ayant ratifié le Protocole facultatif de la Convention internationale de lutte contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants».

«Celle qui avait le plus de chances à être admise à ce poste relevant des Nations Unies, est sans aucun doute Radhia Nasraoui, une personnalité connue à l’internationale, qui plus est, est en train de travailler sur terrain sur ce dossier», regrette M. Cherni.

I. B.