altLe gouvernement ne veut pas que les défenseurs des droits de l’Homme visitent les prisons, s’y mêlent et fassent des rapports sur l’état des lieux et sur la santé de leurs locataires.


 C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui à Tunis, lors d’une conférence de presse, l’avocat Abdessatar Moussa, président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (Ltdh). Et de préciser que la liberté d’expression (des artistes et des médias) ainsi que l’indépendance de la magistrature sont de plus en plus menacées sous l’actuel gouvernement, dominé par le parti islamiste Ennahdha.

«Le gouvernement actuel n’est pas prêt à instaurer la démocratie. La torture est revenue dans les locaux de la police et toute notre crainte c’est de voir s’instaurer, peu à peu, en Tunisie, une dictature religieuse», a-t-il regretté.

I. B.