Des inquiétudes sur une évolution négative de la situation des droits de l’homme et de la liberté d’expression en Tunisie sont exprimées par plusieurs organisations internationales, dont les Nations-unies…
Le Haut commissariat des Nations-unies aux droits de l’homme (Hcdh) «suit avec préoccupation certains aspects de la situation des droits de l’homme et des libertés publiques dans le pays», lit-on, en effet, dans un communiqué du bureau du Hcdh, publié lundi à Tunis.
A l’ouverture de la 21e session du Conseil des droits de l’homme à Genève, le Haut commissaire Navi Pillay a souligné la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour «renforcer les acquis de la Tunisie dans le domaine de l’égalité et de la non-discrimination à l’égard des femmes aussi bien dans la loi que dans la pratique», ajoute le communiqué.
Elle a, également, exhorté le gouvernement tunisien à saisir l’occasion pour réaliser des progrès en matière des droits de l’homme et des femmes en Tunisie.
«La liberté d’opinion et d’expression et le droit de réunion pacifique sont des droits fondamentaux parmi les droits de l’homme qui doivent être protégés», a indiqué le Hcdh, appelant à «arrêter toute incitation à la violence contre les journalistes, les artistes et les intellectuels».
Les appels lancés par un certaines parties à attaquer les journalistes, artistes et intellectuels sont contraires aux garanties juridiques prévues par les pactes et conventions internationaux, souligne le bureau du Hcdh à Tunis.
Selon le même communiqué, le bureau du Hcdh en Tunisie réaffirme sa volonté de continuer à soutenir les efforts des autorités et de la société civile en vue d’assurer la transition démocratique et la promotion et la protection des droits de l’homme.
I. B. (avec Tap)