L’agent de police blessé mercredi en fin d’après midi par un salafiste extrémiste devant les portes de l’ambassade américaine à Tunis a été transporté à l’hôpital dans un état critique.

 Pour disperser le rassemblement des islamistes en colère, il a fallu l’intervention musclée des unités de sécurité, qui quadrillaient depuis le matin les environs du siège de l’ambassade américaine aux quartiers des Berges du Lac.

«Nous avons préféré ne pas intervenir mais ils étaient d’une rare agressivité et ne comprenaient rien. Ils ont voulu coûte-que-coûte défoncer les portes de l’ambassade par des jets de pierres. L’un d’eux est venu en direction de notre collègue et lui a fracassé la tête par une grosse pierre. La victime a perdu conscience et est tombée dans une mare de sang. Nous avons dû tirer des bombes lacrymogènes pour disperser les assaillants», raconte à Kapitalis un agent de sécurité. Et d’ajouter que les manifestants ont été dispersés mais ils rôdent dans les environs pour revenir dans la nuit. «En plus de l’armée, nous avons demandé du renfort et la police est en train de faire un ratissage dans la zone», ajoute notre source.

Arrestation de l'agitateur qui incitait ses camarades à attaquer l'ambassade.

L’agresseur a été arrêté, ainsi que l’élément qui incitait ses camarades à l’attaque.

18 heures, tout autour de l’ambassade, quelques curieux. Une armada de photographes et des journalistes sont mobilisés, des pierres et des restes de bombes lacrymogènes jonchent le sol.

Z. A.