Nida Tounes (Appel de la Tunisie), parti fondé par l’ancien Premier ministre Beji Caïd Essebsi, ne participera pas à un éventuel gouvernement d’union nationale, a affirmé son porte-parole Ridha Belhaj.Nida Tounes (Appel de la Tunisie), parti fondé par l’ancien Premier ministre Beji Caïd Essebsi, ne participera pas à un éventuel gouvernement d’union nationale, a affirmé son porte-parole Ridha Belhaj.


 Selon M. Belhaj, qui intervenait ce matin sur Shems FM, M. Caïd Essebsi rencontrera, jeudi, les médias pour leur expliquer la feuille de route de son parti et son appréciation de la situation générale dans le pays.

Au moment où la crise s’aggrave dans le pays et qu’Ennahdha, parti au pouvoir, se sent dépassé par les évènements et les violences perpétrées par des extrémistes religieux appartenant à sa mouvance islamiste, certains membres du gouvernement Hamadi Jebali et même des dirigeants d’Ennahdha ont laissé entendre qu’ils ne s’opposaient pas à la constitution d’un gouvernement d’union nationale pour sortir de la crise.

Les dirigeants des partis de l’opposition, qui ont présenté des initiatives en ce sens, notamment le Parti républicain et Al Massar (La Voie démocratique), ont affirmé, pour leur part, qu’ils ne tiennent pas à être représentés dans un tel gouvernement s’il venait à être mis en place.

«Notre premier problème est que le pays ait une feuille de route claire et se prépare pour la prochaine étape avec une instance indépendante pour les élection», a expliqué Ridha Belhaj.

Le porte-parole de Nida Tounes a ajouté : «Le ministre de l’Intérieur n’est pas indépendant et il lui est impossible de garantir des élections transparentes. N’empêche que nous allons apporter notre soutien à toute initiative qui pourrait  aider le pays à réussir la seconde phase transitoire comme il a réussi la première».

Cette position est partagée par les dirigeants d’Al-Joumhouri (Parti Républicain), qui estiment, tels l’élu Iyad Dahmani, que la Tunisie a besoin aujourd’hui d’être conduite par un gouvernement d’union national plus serré et composé de purs technocrates.

Z. A.