«Nous ne sommes pas les ennemis d’Ennahdha ou de tout autre parti», a-t-il assuré, indiquant que le mouvement Ennahdha est tenu d’accepter l’opinion opposée et de coopérer avec toute partie qui cherche à sortir le pays de l’impasse.
L’ex-Premier ministre, qui a conduit la première phase de transition avec succès et organisé la première élection vraiment libre, pluraliste et transparente après la révolution, s’exprimait au cours d’une conférence de presse, jeudi, à Tunis.
Evoquant le projet d’une coalition entre Nida Tounes et plusieurs autres partis politiques centriste, libéraux et de centre-gauche, M. Caïd Essebsi a exprimé le souhait de parvenir d’abord à une plate-forme commune en prévision des prochaines élections avec tous les partis «qui placent l’intérêt de la Tunisie au-dessus de toute autre considération», selon ses termes.
I. B.
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