«Je réponds à ceux qui cherchent à nous faire dégager le 23 octobre qu’ils se font des illusions», a répondu Mustapha Ben Jaâfar, président de l’Assemblée nationale constituante (Anc) aux adversaires de la «troïka» au pouvoir. «Je réponds à ceux qui cherchent à nous faire dégager le 23 octobre qu’ils se font des illusions», a répondu Mustapha Ben Jaâfar, président de l’Assemblée nationale constituante (Anc) aux adversaires de la «troïka» au pouvoir.

Lors de son intervention à l’ouverture des travaux du Forum économique mondial, du 23 au 27 septembre, à Sfax, en présence d’investisseurs nationaux et étrangers, ainsi que des élus de l’Anc et cadres locaux, M. Ben Jaâfar a affirmé que le 23 octobre n’est pas une date butoir marquant la fin de la légitimité de l’Anc. Selon lui, seuls les élus ont droit de fixer un délai pour la fin de la rédaction de la nouvelle constitution.

Le dernier à souligner la fin de la légitimité de la constituante, c’est l’ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi, fondateur du parti Nida Tounes (Appel de la Tunisie), en rappelant l’engagement de 12 grands partis, y compris Ennahdha et Ettakatol mais à l’exception du Congrès pour la République, en vertu d’un accord dûment signé, à ce que la rédaction de la constitution n’outrepasse pas le délai d’un an.

Z. A.