Selon Sihem Ben Sedrine, le juge d’instruction ayant entendu la jeune Tunisienne violée par des policiers a fait pression sur elle pour qu’elle revienne sur ses accusations de viol.
La présidente du Conseil national pour les libertés en Tunisie (Cnlt), qui intervenait dans l’émission ‘‘Midi Show’’ sur Mosaïque FM, a déclaré que, lors de sa première audition, il y a une quinzaine de jours, par le juge d’instruction, la jeune femme a subi des pressions psychologiques très fortes pour qu’elle abandonne ses accusations à l’encontre de ses violeurs.
«Si vous n’arrêtez pas de parler de viol, vous pourriez être poursuivie vous même en justice», lui aurait dit le juge, selon Mme Ben Sedrine. Qui a estimé que le parquet, dans cette affaire, a été instrumentalisé pour essayer de faire taire un scandale et protéger les services de police.
Z. A.