«Le gouvernement actuel n’est pas un gouvernement ordinaire qui travaille dans des conditions ordinaires pour placer les revendications économiques et sociales au premier rang de ses priorités».
C’est ce qu’a affirmé, Samir Dilou, membre du bureau exécutif du mouvement Ennahdha.
«Nous-nous efforçons de jeter les fondements d’un Etat démocratique civil enraciné dans son patrimoine et son identité et ouvert sur toutes les civilisations», a ajouté le ministre des Droits de l’homme et de la Justice transitionnelle et porte-parole du gouvernement lors d’une réunion du bureau d’Ennahdha à Sfax.
«Nombreux sont ceux qui s’avisent de mettre en doute le travail du gouvernement et d’affecter l’image du parti Ennahdha», a accusé M. Dilou. Et de lancer: «Personne ne peut nous extirper sauf par le biais d’élections transparentes et démocratiques».
Affirmation pour le moins étonnante de la part d’un membre du gouvernement, car elle laisse entendre qu’il y aurait actuellement en Tunisie des parties qui seraient tentées par un coup d’Etat pour chasser Ennahdha du pouvoir.
S’il a des informations en ce sens, M. Dilou serait bien inspiré d’en faire part aux Tunisiens.
I. B.