Le Congrès pour la République (CpR) refuse de dialoguer avec Nida Tounes (Appel de la Tunisie) dans le cadre de l’initiative de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt) pour un dialogue national.
C’est ce qu’a affirmé, vendredi, le porte-parole du parti Hédi Ben Abbes dans une déclaration à l’agence Tap, précisant qu’«il faut reconnaître l’unique légitimité constitutionnelle, celle de l’Assemblée nationale constituante (Anc)».
Ben Abbes a ajouté que l’initiative de l’Ugtt est «pour le dialogue et rien de plus».
En d’autres termes: le CpR préfère le dialogue pour… le dialogue. Reste à en connaître l’utilité, d’autant qu’il commence par l’exclusion d’un parti légal et se met d’emblée dans une logique de refus de faire la moindre concession.
Si Ennahdha et le CpR refusent le dialogue avec Nida Tounes, on peut de demander à quoi pourrait servir ce «dialogue», si ce n’est à diviser l’opposition en deux camps: celui reconnu par le pouvoir et l’autre que ce pouvoir rejette. Cela rappelle le temps pas si lointain d’un dictateur appelé de Ben Ali, dont l’une des caractéristiques est qu’ils «choisissait» ses opposants.
La suite on la connaît…
I. B.