nida22Alors que le Parti républicain tient à tenir son meeting du 13 octobre, Béji Caïd Essebsi, chef de Nida Tounes (Appel de la Tunisie), préfère, lui, le reporter.

Alors que les partisans du Parti républicain sont mobilisés pour réussir le meeting prévu avec plusieurs partis alliés dont El Massar et Nida Tounes, ce dernier n’est plus si sûr qu’il va y participer.

«Nous hésitons encore. On préfère laisser l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt) préparer son initiative du Dialogue national. Après, nous allons concentrer tous nos efforts pour réussir nos meetings», a dit à Kapitalis Ridha Belhaj, porte-parole de Nida Tounes.

Depuis l’annonce de cette date, des partisans au parti Ennahdha ont appelé, sur les réseaux sociaux, à «la boucherie du 13 octobre» et à ne épargner «ni enfants, ni vieux, ni femmes ni hommes», qui se retrouveraient dans l’environnement immédiat du meeting de Nida Tounes. Il y a deux jours, les autorités ont dû annoncer que toutes les rencontres de Nida Tounes seront sécurisées.

Le parti de M. Caïd Essebsi n’a pas eu l’accord de tenir ce meeting à la Coupole d’El Menzah. Ni au stade Zouiten. Le ministère des la Jeunesse et des Sports a annoncé que les parties intéressées par ces espaces devraient faire une demande suffisamment à l’avance au ministère de tutelle et attendre son accord.

D’ailleurs, le Front national, qui a tenu son meeting le 7 octobre au Palais des Congrès de Tunis, s’est vu refuser lui aussi la coupole d’El Menzah.

Commentaire de l’avocat Nacer Laouini et militant du Front national : «Le prédicateur extrémiste Wajdi Ghanim a eu droit à cette salle, mais pas le Front national qui refuse catégoriquement le dialogue avec le parti islamiste Ennahdha et appelle à la dissolution de la Constituante.»

Z. A.