«Si cette vidéo date d’avril 2012, cela signifie qu’Ennahdha a instigué tous les actes de violence que le pays a connus depuis l’affaire du palais El-Abdellia ainsi que l’assaut mené contre l’ambassade des USA en Tunisie».
C’est la conclusion faite par Yassine Brahim, directeur exécutif du Parti républicain, dans l’émission matinale Expresso sur Express FM, animée par à Wassim Ben Larbi, à propos de la vidéo fuitée de Rached Ghannouchi, pris en flagrant délit de plaidoyer pour l’islamisation du pays et des rouages de l’Etat… par étapes.
M. Brahim a notamment précisé que la position de M. Ghannouchi envers le mouvement salafiste ne l’a pas surpris, car sa formation religieuse est moyen-orientale et puise dans le substrat idéologique de l’islam fondamentaliste.
Interrogé sur le meeting du 13 octobre au Palais des Congrès de Mohamed V, mis sous le signe «23 octobre 2012, une feuille de route, pour relancer l’espoir», M. Brahim a dit que le but est de redonner espoir aux Tunisiens qui commencent à perdre espoir dans la réussite de la transition politique.
A ce meeting, qui aura lieu sans Nida Tounes (Appel de la Tunisie), plusieurs membres du bureau exécutif de ce parti seront dans la première rangée. Mais pas leur leader Béji Caïd Essebsi.
Il y a une semaine, une campagne a été lancée dans des pages officielles pro-Ennahdha pour s’attaquer aux participants au meeting du 13 octobre et les menacer de représailles: «Ni petits ni vieux, ni hommes ni femmes ne seront épargés. Ce meeting sera une boucherie», y lit-on notamment.
Z. A.