Le président de la république provisoire a fait cette déclaration dans son intervention au Congrès du dialogue national, ouvert mardi au Palais des Congrès à Tunis.
Moncef Marzouki, qui a tenu de participer à ce congrès, organisé à l’initiative de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt), après avoir fait annoncer, la veille, par son porte-parole, qu’il allait seulement adresser un message aux participants, a finalement représenté, de manière symbolique, le Congrès pour la république (CpR), dont il est le fondateur et le président d'honneur, qui a décidé de boycotter ce congrès.
M. Marzouki a affirmé que «c’est un motif de réjouissance que de voir se dégager en toute évidence les perspectives du consensus politique concernant le régime politique à adopter, les échéances électorales et les instances nationales».
L’initiative de l’Ugtt, a-t-il dit, est un axe principal dans les discussions engagées parallèlement avec toutes les parties politiques, citant le dialogue intensif mené par la présidence de la république et le consensus auquel est parvenue la «troïka» qui «n’est autre que la pièce maîtresse du consensus auquel aspirent toutes les parties».
Le président Marzouki a formé le vœu de voir l’initiative de l’Ugtt aboutir à une position unifiée, souhaitant que toutes les parties avancent leurs propositions le 18 octobre pour constituer un point de départ des recommandations à soumettre à l’Anc et pour que «le 23 octobre soit un rendez-vous de fête et non de crise nationale».
La Constitution, les élections et le consensus politique ne sont pas une fin en soi mais sont des outils politiques qui assurent au peuple la stabilité qu’il mérite, favorisent les conditions pour une bonne gouvernance et permettent de répondre aux besoins en matière de développement, d’éducation, de santé et de culture, a encore estimé le président Marzouki.
I. B. (avec Tap).