«La réussite de la démocratie naissante en Tunisie et la réalisation des objectifs de la révolution relève d’une responsabilité qui ne peut être l’apanage de quelque partie que ce soit indépendamment de son poids».
C’est ce qu’a déclaré le chef du gouvernement provisoire Hamadi Jebali à l’ouverture du Congrès de dialogue national ouvert mardi au Palais des Congrès à Tunis et qui doit se poursuivre jusqu’au 18 octobre. Ce congrès, organisé à l’initiative de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt), devrait aboutir à un consensus politique et à une feuille de route pour couronner la seconde phase transitoire par des élections libres et transparentes, dont les résultats seraient acceptés par toutes les parties.
La protection de la révolution exige de rompre avec tout ce qui l’a précédée, a prévenu M. Jebali, appelant tous les Tunisiens à faire prévaloir le consensus pour que le 23 octobre prochain soit «la fête de la démocratie».
Il a estimé que le consensus national sur les questions importantes et la fixation d’un calendrier pour la prochaine étape permettra à l’Anc de disposer d’une feuille de route claire, et mettra les constituants face à leurs responsabilités.
Il a salué, dans ce contexte, l’initiative de l’Ugtt, appelant toutefois l’organisation syndicale à «plus de coopération en vue de l’instauration d’un climat social stable qui contribue à la réussite de cette phase transitoire.»
Le chef du gouvernement provisoire a exhorté les établissements de presse à «adhérer davantage aux impératifs de l’étape en faisant preuve de responsabilité et de professionnalisme pour éclairer l’opinion publique.»
I. B. (avec Tap)