Le leader de Nida Tounes a parlé, au cours d’un point de presse vendredi matin, à propos de la mort du représentant de son parti à Tataouine, du «premier assassinat politique après la révolution».

«Il n’y a pas plus grave que la mort de l’un de nos militants. De l’un des enfants de Tataouine, la ville qui a donné de son sang tout d’abord pour l’indépendance du pays, puis pour la révolution et qui vient de sacrifier l’un des siens pour la réussite de la transition démocratique».

C’est avec ses mots émouvants que Béji Caïd Essebsi, leader de Nida Tounes, a entamé vendredi la rencontre avec les médias au lendemain du meurtre de Mohamed Lotfi Naqdh, représentant de Nida Tounes, à Tataouine, qui est père de 6 enfants, dont le plus jeune est âgé d’un an.

«Il s’agit du premier assassinat politique après la révolution suite à une opération organisée et précédée par une campagne de menaces. Le défunt avait déjà alerté les autorités qui ont laissé faire», a précisé l’ex-Premier ministre, avant d’appeler les présents à une minute de silence en guise d’hommage au premier martyr de la transition démocratique en Tunisie.

Z. A.