«Nous avons tous les enregistrements prouvant que feu Mohamed Lotfi Naqdh a été tabassé, même avec des briques. On lui a cassé des cotes. C’est un assassinat prémédité. Nous sommes passés aujourd’hui à une autre étape, celle de la violence politique».
C’est ce qu’a affirmé Béji Caïd Essebsi, aujourd’hui, lors d’une rencontre avec la presse aux Berges du Lac, au quartier des Berges du Lac, à Tunis, avant de passer en revue la chronologie des agressions et des attaques contre les sièges de son parti et contre ses militants.
«A Sfax, on a saccagé le siège et agressé des femmes dont l’une a eu une fracture au nez. A Kélibia, le député et militant de Nida Tounes (par allusion à Brahim Kassas, Ndlr) a été pris pour cible, frappé et traîné sur le sol. Les agressions se multiplient au fil des jours. Les agresseurs ne font qu’exécuter les ordres de dirigeants politiques appelant à nous attaquer», s’insurge M. Caïd Essebsi, en montrant la Une du journal ‘‘El Fajr’’, hebdomadaire arabophone du parti Ennahdha. Puis la Une d’autres journaux qui ont fait des captures d’écran de pages Facebook lançant des appels à la violence et au meurtre de militants de Nida Tounes et de «ceux qui mettent à notre disposition des bureaux dans les régions».
Z. A.