Les partisans d’Ennahdha et alliés multiplient les appels pour occuper la capitale les 22, 23 et 24 octobre. Et faire la fête du 23 octobre, date symbolisant la légitimité du gouvernement islamiste.
Le message est clair: tout le monde descend à Tunis, du 22 au 24 octobre, pour les festivités célébrant la légitimité du gouvernent. Il a été lancé, il y a une semaine par Rached Ghannouchi, chef du parti islamiste Ennahdha. On trouve pratiquement le même message dans toutes les pages Facebook d’Ennahdha et celles des bureaux locaux et régionaux de la Ligue populaire de la protection de la révolution (Lppr), celle-là même dont des membres ont causé la mort de Lotfi Naqdh, coordinateur du parti Nida Tounes à Tataouine.
Les partisans des partis démocrates, qui ont prévu eux aussi des rassemblements, pour la même occasion, ont, de leur côté, lancé d’autres appels. Pour éviter l’éventualité d’affrontements entre l’opposition et les partisans du parti islamiste, à l’avenue Habib Bourguiba, au Bardo devant l’Assemblée nationale constituante (Anc) et à la Kasbah, siège du gouvernement, ils ont fait appel à l’Ugtt et l’Utica pour annoncer la grève générale.
I. B.