Lors du procès, aujourd’hui, du doyen Habib Kazdaghli, le juge du tribunal de Manouba a obligé les deux plaignantes niqabées à montrer leur visage et ordonné le report de l’affaire au 15 novembre.

L’avocat de deux étudiantes, Me Nizar Toumi, s’est plaint, dès l’ouverture de l’audience, de la grande mobilisation au profit du doyen de la Faculté des lettres, arts et humanités de Manouba (Flahm). Il craint, selon ses dires, que la forte présence d’associations, universitaires, académiciens, artistes et autres délégations venues spécialement d’Europe pour soutenir M. Kazdaghli, pourrait faire pression sur le tribunal et influer sur son jugement.

D’un autre côté, les deux étudiantes ont été, à leur tour, accusées d’avoir saccagé le bureau du doyen Kazdaghli (bien public), ce qui complique encore l’affaire. Le juge a ordonné aux deux étudiantes de montrer leur visage (et elles se sont exécutées), mais il a préféré, en l’absence d’un représentant de l’Etat, reporter l’affaire au 15 novembre. 

Z. A.