La constituante et secrétaire générale du Parti républicain (PR) a estimé que «le mode de gouvernement de la ‘‘troïka’’ au pouvoir et les nominations décidées ont engendré une crise de confiance» dans le pays.
Le pays vit «sous tension», a-t-elle déclaré, lors d’une conférence organisée par la section du PR à Gabès, suite aux incidents violents survenus dans cette ville, la semaine dernière, ajoutant que cette tension est due à «la détérioration du pouvoir d’achat, à l’augmentation du chômage, et à l’absence de perspectives politiques».
L’opposition a multiplié les efforts pour ouvrir un dialogue avec le pouvoir qui, a-t-elle regretté, a opté pour «la fuite en avant».
Concernant la situation à Gabès, l'élue de la constituante a estimé que la pollution de la ville a nourri «un sentiment d’exclusion» chez ses habitants, appelant le gouvernement à réexaminer l’affaire des rejets de phosphogypse (par les usines du Groupe chimique tunisien, Gct, Ndlr), «tout en tenant compte du facteur humain et des perspectives d’emploi», insistant sur la nécessité de prendre des mesures urgentes à ce sujet et d’ouvrir un dialogue avec les jeunes de la région.
I. B. (avec Tap)