Des cheikhs salafistes appellent à un rassemblement, le 6 novembre, devant le ministère de la Justice pour exiger la libération des personnes impliquées sans l'attaque de l'ambassade et de l'école américaines.
Les appels se multiplient sur les réseaux sociaux pour la libération des salafistes impliqués dans les évènements du 14 septembre dernier ayant fait 4 morts et une cinquantaine de blessés dont plusieurs agents de l'ordre.
Parmi les personnes arrêtées, Abou Ayoub et Mohamed El Bakhti. Du côté des salafistes, on parle de 800 personnes en prison alors que le ministère a officiellement annoncé une centaine.
Depuis ces incidents, Washington multiplie les messages, via son ambassadeur Jacob Walles, au gouvernement provisoire tunisien, exigeant le jugement de ces personnes.
L'ambassadeur des Etats-Unis s'est rendu, jeudi après-midi, au ministère de la Justice, et a souligné de nouveau, au ministre Noureddine Bhiri, la nécessité d'accélérer le jugement des fauteurs de troubles du 14 septembre.
Depuis ces attaques, des sénateurs américains appellent à la suspension des aides à la Tunisie. Surtout après l'arrestation en Turquie du Tunisien Ali Hamzi, soupçonné dans l'assassinat de l'ambassadeur américain à Bengazi, le 11 septembre dernier.
Ali Hamzi a été remis aux autorités tunisiennes pour le juger.
Z. A.