Tunisie. Un nouveau front d’opposition pour quoi faire?La Coalition nationale (Al-Tahalouf Al-Watani): c'est le nom d'une nouveau front politique dont la création vient d'être annoncée officiellement au cours d'une conférence de presse, jeudi matin, à Tunis.

 

Selon Mohamed Goumani, l'un des initiateurs de ce projet, la Coalition nationale dispose déjà de 10 députés à l'Assemblée nationale constituante (Anc), qui l'ont déjà rejoint la nouvelle formation, comme Mohamed Hamdi, Moncef Cheikhrouhou, Raja Bourial, Mahdi Ben Gharbia et autres Mahmoud Baroudi.

Plusieurs personnalités indépendantes sont aussi annoncées parmi les fondateurs de cette formation.

La Coalition nationale serait un parti centriste, qui préconise la modernité politique, l'Etat civil, la liberté citoyenne et l'égalité entre les sexes.

Le parti cherche à offrir une alternative à la polarisation actuelle de la vie politique entre le parti islamiste Ennahdha et le parti Nida Tounes. Et rejette l'exclusion politique.

«Toute exclusion doit passer par un jugement de justice», explique Mohamed Goumani.

«Avec la formation de plusieurs fronts d'opposition: Nida Tounes, Al-Jomhouri-Al Massar, le Front populaire et, maintenant, la Coalition nationale, c'est la machine à perdre qui se met en marche. Au grand bonheur d'Ennahdha», commente un indépendant.

I. B.