Le parti islamiste au pouvoir, qui redoute la montée irrésistible du parti Nida Tounes, tente de timides manœuvres auprès des autres formations de centre-gauche, notamment leParti républicain (PR).
«Un an a suffi pour que la troïka reconnaisse son incapacité de gérer les affaires du pays. Pour sauver le pays, il faut satisfaire les demandes du peuple et non chercher à séduire les partis d'opposition afin de sauver sa réputation», a déclaré, Issam Chebbi à Jawhara FM.
Le porte-parole officiel du PR a affirmé «avoir reçu officieusement l'invitation de se joindre à la troïka» (la coalition au pouvoir regroupant le parti islamiste Ennahdha, le Congrès pour la République et Ettakatol), mais que la majorité dans son parti se désintéresse d'une telle offre.
Des membres du Parti républicain, notamment Iyad Dahmani, Yassine Ibrahim et Issam Chebbi, ont affirmé n'être pas concernés par des portefeuilles ministériels dans un hypothétique remaniement ministériel. Le défi n'est pas de participer à un gouvernement, mais de contribuer à sauver le pays.
Selon eux, la troïka doit avouer son échec dans la gestion des affaires du pays et de la transition et ne pas chercher à séduire l'opposition et à essayer de sauver sa réputation.
Depuis deux jours, dans les coulisses du Congrès pour la République (CpR), on parle de remaniement ministériel. Les portefeuilles concernés seraient, selon Mohamed Abbou, secrétaire général de ce parti, deux : de la Justice et des Affaires étrangères.
Z. A.