Le prédicateur saoudien Abderrahmane Al Ârifi, qui appelle à frapper les femmes et à ce que la fille ne se mette à côté de son père qu'en présence de la maman, poursuit sa tournée et donne des cours de radicalisation de l'islam dans les facultés tunisiennes.

Alors que tous les Tunisiens sont obnubilés par la situation difficile qui prévaut dans le pays, les islamistes extrémistes sont en train de propager des discours radicaux et d'inviter des prédicateurs wahhabites du Moyen-Orient.

Le dernier invité, c'est le Saoudien Abderrahmane Al Ârifi. Et pour qu'il ne prêche pas devant des sièges vides et ne soit pas déçu, les associations nahdhaouis et apparentées, qui l'ont invité à faire une tournée en Tunisie (du 11 au 15 novembre), se sont mobilisées pour lui remplir tous les salles à Bizerte, Tunis, Sousse, Kairouan... Dans les mosquées, dans les salles des fêtes et un peu partout, jusqu'aux bancs de nos facultés.

A Sousse.

Hier, à la faculté des lettres de Kairouan, il y a eu foule. Et derrière ce rassemblement, un enseignant tunisien, Aymen Essid, qui s'habille à la Saoudienne et fait du bourrage de crâne aux jeunes étudiants.

Après l'escale aujourd'hui à Sfax, le prédicateur terminera son séjour, jeudi, à la mosquée Zitouna de Tunis.

Z. A.