Maher Hnayen, membre du bureau exécutif du Parti Républicain (Al-Jomhouri), a prévenu, samedi, contre la violence politique, qui «empêche la coexistence pacifique et nous renvoie à des temps reculés».
«L'Etat tunisien devient faible et incapable de résoudre les problèmes. La transition démocratique est menacée», a-t-il averti lors d'un meeting à Monastir. Avant d'appeler à unir les efforts des démocrates progressistes et des socialistes pour construire un front pacifiste et «faire échouer le projet rétrograde et obscurantiste».
Abdeljalil Bédoui, vice-président de la Voie démocratique et sociale (Al Massar) a souligné, de son côté, que le succès des forces démocratiques dépend de leur unification et de l'identification d'un nouveau modèle de développement apte à répondre aux objectifs de la révolution. «Le gouvernement actuel n'a aucun sens de la réforme», a encore estimé M. Bédoui.
Samir Ettaieb, élu à la Constituante et porte-parole d'Al Massar, a indiqué, pour sa part, que «ce qui caractérise ce gouvernement, c'est le manque de compétence».
Il a souligné la nécessité de préserver et de développer les acquis de la Tunisie, et de rejeter la violence «surtout si elle provient de parties démunies de toute légitimité».
Par ailleurs, les participants au meeting ont fait part de leur solidarité avec le peuple palestinien à Gaza, victime d'une offensive sauvage des forces de l'occupant israélien.
I. B. (avec Tap).