«Nous refusons d'entrer dans le gouvernement actuel et nous ne nous considérons pas concernés par le prochain remaniement du gouvernement».
C'est ce qu'a déclaré le député Samir Bettaieb, mardi, à Express FM, ajoutant : «Nous ne voyons aucun intérêt à intégrer la coalition au pouvoir.»
Selon M. Ettaieb, des contacts ont été établi avec son parti, Al-Massar (Voie démocratique et sociale), ainsi qu'avec Al-Jomhouri (Parti Républicain) en vue d'une éventuelle entrée au gouvernement à la faveur du prochain remaniement ministériel. Mais les dirigeants des deux partis ont réitéré leurs positions: «Nous exigeons des personnalités indépendantes à la tête des ministères de souveraineté et un intérêt accru pour les dossiers urgents», a expliqué M. Ettaieb. Qui a ajouté, sur un ton de défi: «Nous allons rejoindre Nida Tounes pour essayer de constituer un front électoral commun».
C'est une manière de dire à Ennahdha, le parti islamiste au pouvoir, qui cherche à isoler Nida Tounes, qu'Al-Massar et Al-Jomhouri ne sauraient être utilisés... contre le parti de Béji Caïd Essebsi.
I. B.