Le bloc d'Ennahdha au sein de l'Assemblée nationale constituante (Anc) appelle au retrait de confiance du président de la république provisoire Moncef Marzouki.
M. Marzouki s'est rendu coupable aux yeux de ces chers islamistes ô combien démocrates de crime de lèse majesté en demandant, suite aux douloureux évènements de Siliana, de constituer un gouvernement restreint et des élections avant l'été 2013.
Sahbi Atig, président du bloc d'Ennahdha, a déclaré sur les ondes de Mosaïque FM que le discours du président provisoire n'a pas plu aux élus de son parti et qu'il y aurait une motion de censure pour le retrait de confiance au président de la république à l'Assemblée nationale constituante (Anc).
Selon M. Atig, l'Anc est «la plus haute institution du pouvoir politique en Tunisie et la source de toutes les légitimités, notamment celle des ministres, chef du gouvernement ou encore du président de la république. Il est donc possible à l'Anc d'examiner, à tout moment, ces légitimités ou encore d'octroyer ou de retirer la confiance».
Z. A.
Mise à jour:
M. Atig est revenu sur ses déclarations peu de temps après pour préciser qu'aucune motion de censure n'est en préparation actuellement au sein de son bloc parlementaire.