Le Parti républicain (Al Jomhouri) appelle tous les partis politiques et organisations de la société civile à dialoguer pour apaiser les tensions dans le pays et former un gouvernement de salut national loin des quotas partisans.

 «La justification par le mouvement Ennahdha des actes de violence qui ont ciblé, mardi, l'Ugtt sont, encore, plus graves que l'agression des syndicalistes et responsables du Parti républicain», a estimé le porte-parole du parti, Issam Chebbi, au cours de sa conférence de presse de mercredi.

De son côté, le membre du bureau exécutif d'El Jomhouri, Taleb Chadli, qui a été agressé, le même jour, place de la Kasbah, en même temps que Saïd Aïdi, peu avant la marche de l'Ugtt, à l'occasion de la commémoration du martyre du leader syndicaliste Farhat Hached, a appelé à la démission du chef du gouvernement et du ministre de l'Intérieur, soulignant que la situation ne peut plus supporter cette escalade de violence.

Le secrétaire exécutif du parti, Yassine Brahim a, pour sa part, souligné la détermination de lutter contre la violence à travers le recours à des moyens pacifiques et de dialogue. Il a exprimé, à ce propos, la crainte de voir la situation sociale et économique se détériorer, en 2013, au cas ou les acteurs politiques ne parviennent pas à un consensus national, sans exclusion.

I. B. (avec Tap).