Le chef du gouvernement provisoire Hamadi Jebali doit observer deux jours de repos, à partir de dimanche, en raison d'une grippe subite, annonce un communiqué de la présidence du gouvernement.
Par conséquent, M. Jebali sera absent des festivités du 2e anniversaire de la révolution, qui se tiennent aujourd'hui à Sidi Bouzid (centre), qui a vu la première étincelle de la révolution tunisienne lorsque Mohamed Bouazizi, un jeune marchand ambulant, s'est immolé par le feu, avec la participation du président de l'Assemblée nationale constituante (Anc) Mustapha Ben Jaâfar et du président de la république provisoire Mustapha Ben Jaâfar, et d'autres responsables.
Ces festivités, boycottées par plusieurs mouvements politiques, notamment le Front populaire (gauche radicale) et Hizb Ettahrir (islamiste), ont démarré, samedi, sur l'avenue principale de la ville et la Place du martyr Mohamed Bouazizi, ornées de drapeaux et de banderoles.
Des tentes devant abriter les manifestations organisées à cette occasion sont installées dans la ville.
Une rencontre culturelle a été organisée, samedi, au centre culturel Abou Bakr Gammoudi, sur le développement, la démocratie et l'histoire.
La journée de dimanche a été marquée par des spectacles d'animation devant le siège du gouvernorat de Sidi Bouzid et des compétitions sportives.
Une table ronde sur la révolution tunisienne et ses impacts sur le monde arabe a aussi eu lieu, dimanche après-midi, à l'Institut supérieur des études technologiques (Iset), suivie d'un gala animé par l'orchestre ''Poésie avant la guerre'' et par une troupe de la ville de Bordeaux (France).
Tard dans la soirée, les participants ont assisté à la projection du film ''Acharara'' (L'Etincelle) du réalisateur Mongi Ferjani.
Les festivités se poursuivront jusqu'à mercredi prochain, avec un séminaire sur les droits de l'homme, une rencontre sur le rôle des associations locales dans le développement, une conférence sur la poésie et les révolutions et une rencontre économique sur le développement régional à Sidi Bouzid, deux ans après la révolution.
I. B. (avec Tap).
