La famille des martyrs et blessés de la révolution ont demandé, lundi, au président de la république provisoire Moncef Marzouki, de veiller à accélérer le jugement des coupables.
Ces derniers, en majorité des forces de sécurité, sont jugés par des tribunaux militaires, mais les procès trainent en longueur et les jugements tardent à être prononcés.
Cette demande a été faite, lors de la rencontre, lundi, au siège du gouvernorat de Sidi Bouzid, entre le président Marzouki et plusieurs familles des martyrs - dont Manoubia Bouazizi, mère de Mohamed Bouazizi, dont l'immolation par le feu, le 17 décembre 2010 a déclenché la révolution tunisienne - et des blessés de cette révolution, en marge de la célébration du 2e anniversaire du déclenchement de la révolution tunisienne.
Lors de cette rencontre, les familles ont demandé aussi l'annulation du décret-loi n°97 portant indemnisation des familles des martyrs et des blessés de la révolution, appelant à la nécessité d'accorder des allocations spéciales à ces derniers et de consolider l'infrastructure de l'hôpital de Sidi Bouzid.
Le président Marzouki a annoncé, à cette occasion, que les trois présidences ont consacré une enveloppe de 450.000 dinars au profit des familles des martyrs et des blessés de la révolution dans la région, rappelant que les efforts se poursuivent pour régler cette question.
Evoquant les difficultés que connaît le gouvernorat de Sidi Bouzid, M. Marzouki a souligné la volonté de généraliser les programmes de développement à l'ensemble des régions du pays.
I. B. (avec Tap).