Contrairement à ce qui vient d'être colporté par certains médias, Abou Iyadh, leader djihadiste (et chef de Ansar Charia), n'a pas été arrêté à Jebel Lahmar à Tunis. Il court encore dans la nature et ses fidèles sont soulagés.
C'est sur leur page Facebook que ses partisans salafistes ont démenti cette information, annoncée selon eux sur la chaîne Al-Jazira Mubacher.
«Nous remercions Dieu, notre cheikh est sain et sauf», lit-on sur la page Facebook où a été publiée, à l'occasion, une photo récente de Abou Iyadh, de son vrai nom Seifallah Ben Hassine, tenant dans les bras un bébé. Le sien ou celui de la personne qui l'héberge dans sa clandestinité?
Accusé dans le cadre de l'enquête sur l'attaque, le 14 septembre, de l'ambassade et de l'école américaines à Tunis, qui a fait des morts et des blessés, Abou Iyadh est recherché depuis par la police.
Le ministère de l'Intérieur a rendu public, en début d'après-midi, un communiqué où il dément avoir arrêté le leader jihadiste. Un exploit qu'il semble lui-même redouter.
Z. A.