Le Conseil de la Choura d'Ennahdha se réunira vendredi et annoncera le remaniement ministériel «partiel» qui ne concernera pas les portefeuilles de souveraineté. Et surtout pas celui des Affaires étrangères.
Selon Mahmoud Baroudi du Groupe démocratique, interviewé jeudi dans la Matinale de Shems FM, la nomination du nouveau gouvernement est entre les mains d'Ennahdha.
Rafik Abdessalem, ministre des Affaires étrangères et gendre de Rached Ghannouchi, président du parti islamiste Ennahdha, a précisé, de son côté, que le remaniement ne sera que «partiel» et les ministères de l'Intérieur, de la Justice, de la Défense et des Affaires étrangères, tous tenus par des Nahdhaouis, ne seront pas concernés. Et d'ajouter que «ni Hedi Ben Abbes, secrétaire d'Etat chargé des Affaires de l'Amérique et de l'Asie (du Congrès pour la République) ni Samir Dilou, ministre des Droits de l'homme et Porte-parole du gouvernement ne sont candidats» à son poste.
Le démenti de M. Abdessalem a été fait sur un ton sévère, le ministre s'en prenant aux médias, «qui racontent comme d'habitude n'importe quoi», selon ses termes.
Z. A.