Les 4 agents du FBI ayant interrogé, vendredi, dans une prison tunisienne, Ali Herzi, suspect d'implication dans le meurtre de l'ambassadeur américain, le 11 septembre dernier, à Benghazi, auraient refusé de signer le procès verbal.
L'avocat Abdelbasset Ben Mbarek a déclaré: «Nous avons vu sortir les 4 Américains sans qu'ils aient signé le procès verbal, comme le leur demandait le juge tunisien et comme l'exige aussi la loi. Ceci est une humiliation non seulement pour la justice tunisienne mais aussi pour tout le pays».
Selon toujours la même source, le suspect a été considéré par les représentants du FBI comme étant un criminel et non un suspect. «Selon Ali Herzi, dont l'interrogatoire a duré 3 heures, on n'a pas cessé de lui poser des questions sur Abou Iyadh», chef de Ansar Chariâ, considéré comme le chef d'Al-Qaïda en Tunisie, et soupçonné d'être derrière l'attaque de l'ambassade et de l'école américaines, le 14 septembre, à Tunis, ayant fait 4 morts, plusieurs blessés et des dégâts importants.
Abou Iyadh est, officiellement, en fuite, une «fuite» qui arrange bien le ministre de l'Intérieur Ali Lârayedh et son parti, Ennahdha, dont le laxisme est à l'origine de la constitution, dans le pays, de groupes terroristes proches d'Al-Qaïda, sans parler des contingents de djihadistes tunisiennes recrutés dans les mosquées du pays et envoyés à la mort en Syrie.
Z. A.