Le porte-parole officiel du ministère de la Défense, le général Mokhtar Ben Nasr, a nié, dimanche, le décès, samedi, d'un sous-officier de l'armée, à la suite de torture, réaffirmant son suicide.

Plus tôt dans la journée, la veuve du sous-officier Badri Tlili avait accusé, sur Mosaïque FM, l'armée d'avoir tué son époux, en parlant de traces de violence sur le corps de ce dernier.

D'après le général Ben Nasr, le sous officier en question s'est suicidé à la suite de son interrogatoire par le ministère de l'Intérieur portant sur son appartenance à un groupe terroriste de Jendouba.

Il a déclaré que le ministère de l'Intérieur détenait une information sûre confirmant son appartenance à un groupe terroriste. Le concerné, qui a nié au début, son appartenance à ce groupe, a fini par avouer, le 28 décembre.

«Le 29 décembre, à 8h20, il s'est suicidé», a affirmé le général Ben Nasr.

Cette version officielle n'explique pas, cependant, les traces de violence dont parle l'épouse du défunt. Les aveux ont-ils été obtenus sans recours à la torture?

La question mérite d'être posée, et d'abord par les organisations de défense des droits de l'homme.

Z. A.