Le professeur Habib Kazdaghli, doyen de la Faculté des Lettres de Manouba comparaîtra pour la troisième fois devant le tribunal de première instance de Manouba, le jeudi 3 janvier, à 9 heures.
Il est accusé par une étudiante niqabée de l'avoir agressée, ce dont il se défend, affirmant avoir été agressé dans son bureau, qui a été saccagé par un groupe de salafistes.
Selon les défenseurs du professeur Kazdaghli dans le milieu académique et la société civile, ce procès est éminemment politique. Il vise à «mettre l'université au pas et à écarter un doyen élu en raison de ses choix politiques et intellectuels».
Un appel a été lancé par le comité de soutien de Habib Kazdaghli pour que les représentants de la société civile viennent nombreux, jeudi, devant le tribunal de Manouba, pour soutenir le doyen et défendre l'autonomie institutionnelle, les libertés académiques et publiques.
I. B.