L'association tunisienne pour la transparence financière (Attf) exige du ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem, qui bénéficie d'une prime de logement, le remboursement immédiat des factures de ses nuits passées au Sheraton.

 

Dans un communiqué rendu public mercredi 2 janvier, l'Association tunisienne pour la transparence financière (Attf), dirigée par Sami Remadi, a demandé à Rafik Abdessalem, ministre des Affaires étrangères (et gendre de Rached Ghannouchi, chef d'Ennahdha, parti islamiste au pouvoir) de rembourser sa dette envers le trésor public. Car le ministre bénéficie d'une prime mensuelle de logement de 600 dinars et l'Etat n'a pas à lui payer les nuits qu'il passe à l'hôtel Sheraton ou ailleurs. Sauf s'il est en déplacement à l'étranger.

La même association demande au gouvernement et à tous les contrôleurs des finances de faire leur travail dans la transparence et l'ouverture immédiate d'une enquête sur la question ainsi que la publication des résultats dans les plus brefs délais.

Z. A.