Le Parti républicain (Al-Jomhouri) ne fera pas partie d'un gouvernement qui exclue d'autres partis. Et renouvelle son appel pour que le pays, en cette période charnière, soit géré par un gouvernement restreint et composé de technocrates.

 

Malgré les yeux doux que lui fait Ennahdha pour le convaincre d'intégrer le gouvernement après le prochain remaniement, prévu la veille du 14 janvier, date du deuxième anniversaire de la révolution tunisienne, Al-Jomhouri reste sur sa position.

C'est ce qu'a confirmé Néjib Chebbi, président du bureau politique d'Al Jomhouri, jeudi soir, dans l'émission ''9 Heures du Soir'' sur AttounissiaTV.

«Sur cette question, nous sommes clairs. Nous ne ferons pas partie d'un gouvernement qui exclut certains partis. Al-Jomhouri appelle à un gouvernent restreint et composé de technocrates indépendants. C'est ce que j'ai expliqué à Rached Ghannouchi que j'ai rencontré aujourd'hui», a déclaré le leader d'Al-Jomhouri, qui ne semble pas disposé à fausser compagnie à ses alliés de Nida Tounes, Al-Massar et le Front populaire pour un hypothétique poste de ministre des Affaires étrangères que lui miroitent, très maladroitement, la «troïka» au pouvoir.

C'est à croire que ce gouvernement de coalition n'a pas d'autres arguments à faire valoir que... les sièges et portefeuilles à partager. Les exigences de Chebbi et des autres leaders de l'opposition sont pourtant claires: une feuille de route claire, des dates pour les prochaines élections, un programme d'urgence pour les régions et, surtout, la nomination de personnalités neutres aux ministères de souveraineté : Intérieur, Justice et Affaires étrangères.

Z. A.