Mahrez Ben Rhouma nie en bloc avoir caché au ministère des Affaires étrangères la présence de Saida Agrebi à Ankara, comme l'a affirmé le quotidien arabophone ''Al Maghreb'', dans sa livraison de mardi.
L'ambassadeur de Tunisie en Turquie, nommé depuis le gouvernement Béji Caïd Essebsi, a réagi ce matin sur Mosaïque FM, aux allégations du journal et de l'auteur de l'article l'accusant notamment d'avoir été un ami à Saïda Agrebi depuis qu'il était ambassadeur de Tunisie à Bruxelles, citant des sources au sein de l'ambassade de Turquie.
«Selon des sources officielles à l'ambassade. Mais de quelle source, parle-t-on? Nous sommes trois personnes et nous coordonnons nos activités de manière harmonieuse. Je suis en fin de carrière. J'ai toujours exercé dans la transparence et avec le professionnalisme diplomatique requis», a-t-il plaidé.
M. Ben Rhouma a notamment précisé qu'il n'a «jamais caché (aux responsables à Tunis, Ndlr) la participation de Saïda Agrebi au Sommet des politiques sociales de la famille à Ankara (du 2 au 3 janvier, Ndlr)».
Il affirme avoir informé toutes les parties concernées, soit tunisiennes ou turques, de la présence de Saida Agrebi, dont le nom figure bel et bien sur la liste Interpol, tout en précisant qu'il n'a jamais connu cette femme.
Z. A.