Le juge d'instruction du tribunal de première instance de Tunis a décidé, mardi, de mettre en liberté provisoire Ali Harzi, le Tunisien soupçonné d'implication dans l'attentat contre le consulat des Etats-Unis à Benghazi (ouest de la Libye), le 11 septembre dernier.

Le prévenu a été arrêté en Turquie et extradé en Tunisie au cours de la 2e semaine d'octobre. Selon des sources, il a été identifié comme la première personne ayant annoncé sur les réseaux sociaux l'attaque du consulat. Il s'est, d'une certaine façon, dénoncé lui-même.

Selon l'avocat d'Ali Harzi, Abdelbasset Ben Mbarek, il n'y a pas de preuves confirmant l'implication de son client dans l'attentat ayant coûté la vie à quatre fonctionnaires du consulat, dont l'ambassadeur américain Christopher J. Stevens.

Quatre agents du FBI, l'agence de renseignements américaine, ont interrogé Ali Harzi dans sa prison, à Tunis, le 21 décembre dernier.

I. B.