Nabil Arâri, incarcéré en août dernier pour avoir critiqué le ministère public et qui vient d'être libéré fin décembre, a déclaré qu'il a été torturé par les agents de la Garde nationale de Siliana au point d'uriner du sang.
C'est, en tout cas, ce qu'a déclaré le militant du Parti des travailleurs (gauche radicale), dans une interview publiée vendredi sur ''Assabahnews''. Nabil Arâri, qui affirme avoir été torturé au moment de son arrestation, précise qu'il va poursuivre en justice ses 5 tortionnaires.
En août dernier, le militant a critiqué le procureur de la république et les agents de l'ordre pour avoir trop tardé avant de venir faire le constat de la mort par pendaison de l'un de ses parents.
Selon M. Arâri, cette critique lui a valu près de 4 mois de prison, la torture par 5 agents au poste de la Garde nationale se relayant sur lui ainsi que des séquelles sur le corps.
Z. A.