«La succession des crimes commis par les Ligues de protection de la révolution (LPR) contre les hommes politiques, les journalistes et les intellectuels légitime la demande populaire de les dissoudre», a estimé, jeudi, le parti Nida Tounes.
Dans une déclaration, le parti dirigé par l'ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi impute la «responsabilité directe et indirecte» de ces crimes à la coalition au pouvoir qui doit assumer ses responsabilités à ce sujet.
Dans ce contexte, Nida Tounes rappelle l'agression, le 14 janvier, des journalistes Zied El Hani et Néji Bghouri à l'Avenue Habib Bourguiba, et l'attaque du local de Nida Tounes au centre-ville de Tunis, lors des festivités organisées à l'occasion du 2e anniversaire de la révolution.
Les LPR, considérées par plusieurs hommes politiques comme le bras armé du parti islamiste Ennahdha (au pouvoir) ont causé la mort, début octobre, de Lotfi Nagdh, porte-parole de Nida Tounes à Tataouine. Elles ont aussi attaqué plusieurs meetings de ce parti, notamment en décembre à Djerba.
I. B.