Moncef Marzouki est en visite aujourd'hui et demain en Arabie saoudite. Aucun risque qu'il y croise Ben Ali, son prédécesseur au Palais de Carthage, en fuite depuis le 14 janvier 2011 dans ce pays.
Le président de la république provisoire participe, en effet, les 21 et 22 janvier, au Sommet économique et social arabe qui se tient à Riad, en Arabie saoudite, sous l'égide de la Ligue arabe.
La délégation tunisienne qui accompagne Moncef Marzouki est composée notamment par Riadh Bettaïeb, ministre de l'Investissement et de la Coopération internationale, et Ridha Saïdi, secrétaire d'Etat auprès du chef du gouvernement chargé des dossiers économique et social.
L'absence du ministre de la Justice Noureddine Bhiri et du ministre de la Justice transitionnelle Samir Dilou dans cette délégation signifie que la question de l'extradition de l'ex-président, condamné par contumace dans plusieurs procès et sous le coup d'un mandat d'arrêt international émis par Interpol, ne sera pas discutée. Pas plus que les financements secrets saoudiens des associations et mouvements d'obédience wahhabite qui empoisonnent la vie des Tunisiens.
L' «idiot utile» d'Ennahdha restera inutile jusqu'au bout pour les Tunisiens...
I. B.