Un colloque international sur «la réforme du système sécuritaire post-révolution: Etat actuel et défis», se tiendra les 25 et 26 janvier à l'hôtel Africa, à Tunis.Un colloque international sur «la réforme du système sécuritaire post-révolution: Etat actuel et défis», se tiendra les 25 et 26 janvier à l'hôtel Africa, à Tunis.

Ce colloque est organisé par l'association Réforme des institutions, en collaboration avec l'Initiative de la réforme arabe, le Forum tunisien des droits économiques et sociaux, la Ligue tunisienne des droits de l'homme et le Conseil national des libertés en Tunisie.

Ce colloque se présente comme un forum pour échanger les idées et les expériences afin de renforcer la participation de la société civile à la réforme et au développement du système sécuritaire, dans le cadre du respect des droits humains.

Au menu de cette conférence : les défis qui se posent au système sécuritaire, avec un panorama sur les expériences des autres pays, pour déboucher sur la constitution d'un réseau régional, dont le but est de mettre en place un projet de réforme et de développement du système sécuritaire. Parmi les thèmes qui seront abordés, on retiendra:

- le système sécuritaire post-révolution;

- les expériences internationales en matière de réforme du système sécuritaire : notamment celles de l'Afrique du Sud, de Géorgie et de l'Allemagne, considérées parmi les plus efficientes en matière de réforme du système sécuritaire, et des questions qui lui sont connexes, telle que la corruption;

- les droits de l'agent de police et le rôle des réseaux de la société civile dans le renforcement des droits humains, adaptés au système sécuritaire.

Problématique : les soulèvements qui ont ébranlé la région arabe, dont l'étincelle est partie de Tunisie à la fin de l'année 2010, ont révélé la crise profonde qui sous-tend le système sécuritaire dans notre pays.
D'une grande sensibilité, la réforme du système de sécurité influe sur l'évolution de la transition démocratique.

Car la stabilité politique et le développement économique de tout pays passent par un système de sécurité efficace et légitime aux yeux de la population. Les interventions en matière de réforme des systèmes de sécurité visent à instaurer une bonne gouvernance du secteur de la sécurité, de manière à ce que la prestation de sécurité aux citoyens soit considérée comme un service public assuré par l'État, au même titre que les services de santé ou l'éducation.

On annonce la participation de Chritopher Stone, président de l'Open Society Foundation, expert international en matière de réforme de la justice criminelle, Eka Zgouladze, ministre de l'Intérieur de la Géorgie, petite République du Caucase, chargée de la réforme de la police, Ahmed Karaoud, directeur du bureau de la région Mena d'Amnesty International, à Beyrouth (Liban), Salam Kawakibi, chercheur et directeur adjoint à l'Arab Reform Initiative, président de l'association «Initiative pour une nouvelle Syrie», et chargé de cours à l'Université Paris 1, Amina Bouayach, présidente de l'Organisation marocaine des Droits de l'Homme (Omdh) et vice-présidente de la Fédération internationale des droits de l'homme (Fidh), Sean Tait, coordinateur du Forum Africain pour le contrôle civil du maintien de l'ordre, Jamil Sayah, professeur tunisien de droit et fondateur et le président de l'Observatoire tunisien de sécurité (Ots) et Farah Hached, avocate tunisienne et présidente du Labo Démocratique, Lazhar Akremi, avocat et ancien ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur chargé de la réforme de lapolice, Abdesattar Moussa, avocat et président de la Ltdh, Abderrahmane Lahdhili, président du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (Ftdes) et membre du comité directeur de la Ltdh, Lotfi Azzouz, directeur de la section tunisienne d'Amnesty International, Sondos Garbouj, présidente de la section tunisienne d'Amnesty International, Kathrin Quesada, avocate et coordinatrice de projet au DCAF's Gender and Security Programme, Mohsen Kamal, directeur adjoint de l'Andalus Institute for Tolerance and Anti-violence studies, en Egypte, Moncef Kartas, chercheur au Graduate Institute's Centre on Conflict, Development and Peacebuilding (Ccdp), à Genève, Emna Guellali, représentante de Human Rights Watch en Tunisie, Amine Ghali, directeur des programmes au centre Al Kawakibi pour les transitions démocratiques, Derek Lutterbec, de l'Institut universitaire de hautes études internationales (Iuhei), Jonas Loetscher, coordinateur de projets 'Mena' à la division Opérations Afrique et Moyen-Orient Centre pour le Contrôle démocratique des forces armées de Genève (Dcaf).