Le parti Al-Massar a rendu public, samedi, un communiqué de solidarité avec Al-Jomhouri, dont le meeting, vendredi à Kairouan (centre), a été attaqué par des « milices hors-la-loi».
Le parti Al-Massar (Voie démocratique et sociale) dénonce «l'attaque d'un groupe appartenant à la soi-disant Ligue de protection de la révolution», le 1er février, à Kairouan, contre le meeting du Parti républicain (Al-Jomhouri), présidée par la secrétaire générale du parti Maya Jeribi. «Cette bande a encerclé le lieu du meeting, agressé les militants du parti et empêché des citoyens de participer à la réunion», note Al-Massar dans son communiqué.
Tout en dénonçant «les dépassements de ces bandes de hors-la-loi, qui poursuivent leurs agressions contre les partis, les associations et les organisations, en bénéficiant d'une complicité ouverte et d'un encouragement affiché de la part de certaines forces politiques au pouvoir», par allusion aux partis Ennahdha et Congrès pour la république (CpR), le parti de centre-gauche présidé par Ahmed Ibrahim demande aux autorités «d'assumer toutes leurs responsabilités dans la préservation des libertés, de la sécurité et du droit à l'activité politique, de faire face à l'aggravation du phénomène de la violence et de donner des instructions claires aux forces de sécurité afin qu'elles jouent pleinement leur rôle dans l'imposition du respect de la loi».
Al-Massar exprime son «soutien au parti Al-Jomhouri» et son «entière solidarité» avec lui, et réaffirme «sa disposition à renforcer la concertation entre toutes les forces démocratiques pour faire face aux dangers menaçant le processus de transition, la stabilité du pays et sa sécurité.»
Le parti rappelle «la demande de la plupart des partis, des organisations et des composantes de la société civile relative à la dissolution des soi-disant Ligues de protection de révolution.»
I. B.