Ahmed Néjib Chebbi a estimé que «la situation en Tunisie est grave, en raison de la crise gouvernementale qui commence à affecter la cohésion dans la troïka et au sein même d'Ennahdha».Ahmed Néjib Chebbi a estimé que «la situation en Tunisie est grave, en raison de la crise gouvernementale qui commence à affecter la cohésion dans la troïka et au sein même d'Ennahdha».

 

Le président du bureau politique du Parti républicain (Al Joumhouri), qui parlait, au cours d'un meeting de son parti, dimanche à Gabès, sous forte présence policière, a ajouté: «S'il est facile que le gouvernement tombe, le former de nouveau s'avère une tâche difficile, vu la dispersion des forces politiques».

L'ancien ministre du Développement régional a, par ailleurs, réitéré l'appel de son parti à constituer un gouvernement réduit composé de compétences nationales pour la gestion des affaires courantes jusqu'aux prochaines élections ou alors de former un gouvernement d'unité nationale, sans exclusion aucune, pour permettre à la Tunisie «d'éviter la bipolarisation politique qui l'affaiblit». «Le Parti républicain ne ménagera aucun effort pour éviter le vide au pouvoir et encourager le dialogue national entre les acteurs politiques dans la troïka et dans l'opposition», a-t-il ajouté, le but étant de parvenir à un accord sur le programme à mettre en place pour le parachèvement de la phase de transition.

Evoquant l'état de développement à Gabès, Néjib Chebbi a souligné la nécessité de lutter contre la pollution dans la région, de mobiliser les ressources hydrauliques nécessaires à l'impulsion de l'agriculture et d'améliorer la qualité des prestations publiques fournies aux citoyens.

I. B. (avec Tap).