En juin dernier, des salafistes radicaux rassemblés à Zarzis ont appelé à la mort de Nejib Chebbi d'Al-Jomhouri et de Chokri Belaïd du Front populaire, assassiné aujourd'hui devant chez lui. Les autorités n'ont rien fait. On connaît la suite...
Au lendemain des évènements d'Al-Abdellia, des extrémistes religieux de tout bord ont appelé à la mort des «athées» et de plusieurs personnalités dont Chokri Belaïd, assassiné, aujourd'hui, alors qu'il quittait son domicile à El Menzah VI, par un inconnu qui a tiré sur lui 3 balles.
Intervenant aujourd'hui sur France 24, Zied Krichen, directeur de rédaction du quotidien arabophone ''Al-Maghreb'', a déclaré que la Tunisie est entrée dans la phase des assassinats politiques.
«C'est le commencement d'une série d'assassinats. Nous avons toujours prévenu les autorités que le fait de laisser faire ceux qui menacent de mort et qui sont de plus en plus violents contre les journalistes, les politiques et les artistes, va conduire à cette phase. Et Chokri Belaïd a été souvent la cible des menaces», a déclaré le journaliste.
Z. A.