Dans un communiqué relatif à l'assassinat ce matin de Chokri Belaïd, le Maire de Paris Bertrand Delanoë exprime sa «consternation» et son «inquiétude» et «condamne ce crime avec la plus grande fermeté».
M. Delanoë appelle, par ailleurs, «l'ensemble des Tunisiens à opposer l'esprit de responsabilité à toute forme de violence politique.»
«Après la mort en septembre d'un militant du parti Nida Tounes, ou encore l'attaque en décembre du siège de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt), cet assassinat marque en effet le franchissement d'un nouveau seuil dans l'usage de la violence politique en Tunisie», explique M. Delanoë, avant de former le vœu que «ces violences, qui menacent directement les acquis de la révolution de janvier 2011, soient traitées avec la plus grande fermeté par les autorités.»
Il exprime aussi le souhait que «l'ensemble des forces politiques qui animent la vie publique en Tunisie se fassent les garantes d'un dialogue démocratique ouvert et pacifique.»
«Dans l'attente de voir les circonstances de ce crime éclaircies et les coupables arrêtés, je tiens à exprimer au nom de Paris ainsi qu'en mon nom personnel à la famille de M. Belaïd, ses proches, ses camarades politiques, toutes mes condoléances et ma profonde sympathie», conclut le Maire de Paris.
I. B.