Suite aux évènements tragiques vécus par la Tunisie et, surtout, l'assassinat du leader Chokri Belaïd, le bureau directeur d'ADS a publié le communiqué suivant, condamnant «cet acte abject, mais aussi toute forme de violence dans la vie politique et citoyenne».
«ADS, présidée par Radhi Meddeb, rappelle ses multiples prises de position et condamnations, à l'occasion de l'attaque de l'ambassade des Etats-Unis et de l'école américaine le 14 septembre 2012, du lynchage de Lotfi Nagdh en octobre dernier, des évènements douloureux de Siliana en novembre, de l'attaque des locaux de l'Ugtt le 4 décembre, des incendies organisés et programmés des zaouias et marabouts à travers le pays.
ADS considère que cette gradation de la violence est le résultat de sa banalisation et de l'absence d'enquêtes sérieuses et efficaces et de leur sanction selon les termes de la loi. Cette gradation relève d'une politique délibérée d'intimidation et de la volonté de mettre fin au processus démocratique, d'édification d'un Etat civil et de lutte contre le chômage, la marginalisation et la pauvreté.
ADS appelle enfin à l'organisation d'un véritable dialogue national regroupant toutes les forces vives de la Nation, sans exclusion aucune afin d'identifier les modalités de gestion de l'étape à venir, en rupture avec toutes les formes de la violence et de l'extrémisme.»
Source : communiqué.